Lundi 1° février: Audition de l’adjoint au maire de Paris concernant le projet de fermeture de la voie sur berge rive droite

Rive droite de la Seine piétonne dès 2016:  Paris ignore les banlieusards!

Nous étions une vingtaine de conseillers départementaux présents pour une commission d’aménagement consacrée à l’audition de Monsieur Christophe Najdovski, adjoint au Maire de Paris chargé des transports.

Etudes d’impact incomplètes, sous estimation volontaire des conséquences pour les Val de Marnais, allégations péremptoires et décision arbitraire de la ville de Paris de fermer la voie sur berge rive droite dès l’été 2016! Telle est la situation de ce projet, véritable provocation de la ville de Paris qui inaugure bien mal de ses relations avec ses voisins au sein de la nouvelle métropole!

En dépit des demandes que nous avons formulées pour prendre en compte progressivement les mesures compensatoires- notamment la réalisation de nouveaux moyens de transports en commun- qui ne pourront intervenir  qu’à moyen ou long terme- Monsieur Nadjovski a maintenu son objectif de fermeture de la voie sur berges dès cette année!

Nous avons exprimé de nombreuses réserves, souligné les protestations des acteurs économiques en Val de Marne, notamment les artisans, le caractère discriminatoire de cette décision, le risque de thrombose de la circulation aux abords des portes de Bercy et de Charenton, le mauvais fonctionnement de la ligne A du RER déjà saturée, l’insuffisance de l’offre de transports en commun en banlieue, la non prise en compte de la croissance rapide des transports logistiques par camions et de l’approvisionnement de Paris ( 7000 camions jours à Rungis!), et le calvaire de nos populations résidentes à l’Est, condamnées quotidiennement à deux ou trois heures de transport pour rejoindre leur lieu de travail parisien ou à l’Ouest de Paris….rien n’y fait, le projet va nous être imposé au nom de la protection des habitants de la ville de Paris…une fois de plus ceux de la banlieue n’existent pas et la vision égocentrique des élus socialistes et écologiques de la capitale est un véritable déni de démocratie. Comment la ville centre de trois millions d’habitants peut elle imposer sans vraie concertation une telle mesure qui interdit de fait l’ accès de la capitale aux automobilistes franciliens?

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